اں الله له ملک السموت والارض ٮحٮى وٮمٮت وما لكم مں دوں الله مں و | 1 |
لى ولا نصٮر ١١٦ لڧد تاب الله على النٮى والمهجرٮں والانصر الذٮں اتٮعوه ڡى سعه | 2 |
العسره مں بعد ما كادتزٮع ڧلوب ڡرٮٯ منهم ثم تاب علٮهم انه | 3 |
بهم روڡ رحٮم ١١٧ وعلى الثلثه الذٮں خلڡوا حتى اذا ضاڧت علٮهم ا | 4 |
لارض بما رحبت وضاٯت علٮهم انڡسهم وظنوت اں لا ملجا مں الله | 5 |
الا الٮه ثم تاٮ علٮهم لٮتوبوا اں الله هو التوب الرحٮم ١١٨ ٮاٮها الذٮں ا | 6 |
منوا اتڧوا الله وكونوا مع الصدڧٮں ١١٩ ما كاں لاهل المدٮنه ومں حولهم | 7 |
مں الاعرب اں ٮتخلڡوا عں رسول الله ولا ٮرغبوا بانڡسهم عں نڡسه ذ | 8 |
لک باٮهم لا ٮصٮبهم ظما ولا نصب ولا مخمصه ڡى سبٮل الله ولا ٮطو | 9 |
ں موطٮا ٮغٮظ الكڡر ولا ٮنالوں مں عدو نٮلا الا كتٮ لهم به | 10 |
عمل صلح اں الله لا ٮضٮع احر المحسنٮں ١٢٠ ولا ٮنڡٯوں نڡڧه صغٮره و | 11 |
لا كبٮره ولا ٮڧطعوں ودٮا الا كتٮ لهم لٮجزٮهم الله احسں ما | 12 |
كانوا ٮعملوں ١٢١ وما كاں المومنوں لٮنڡروا كاڡه ڡلولا نڡر مں كل ڡرڧه | 13 |
منهم طاٮڡه لٮتڡڧهوا ڡى الدٮں ولٮندروا ڧومهم اذا رجعوا الٮهم | 14 |
لعلهم ٮخذروں ١٢٢ ٮاٮها الذٮں امنوا ڧتلوا الذٮں ٮلونكم مں الكڡر ولٮجد | 15 |
وا ڡٮكم غلطه واعلموا اں الله مع المتٯٮں ١٢٣ واذا ما انزلت سوره | 16 |
ڡمنهم مں ٮڧول اٮكم زادته هذه اٮمنا ڡاما الذٮں امنوا ڡردتهم | 17 |
اٮمنا وهم ٮستٮشروں ١٢٤ واما الذٮں ڡى ڧللوبهم مرص ڡز ادٮهم رجسا | 18 |
الى رحسهم وماتوا وهم كڡروں ١٢٥ اولا ٮروں انهم ٮڡتنوں ڡى كل عام مره | 19 |
او مرتٮں ثم لا ٮتوٮوں ولا همٮدكروں ١٢٦ | 20 |
Der Katalog der Pariser Koranhandschriften (Déroche, 1983: p. 145, f.) enthält folgende Angaben:
"Arabe 330 g : ff° 50 à 69.
F° 50 à 52 : III, 185-IV, 116 ; fo 53 à 55 : IV, 95-172 ; fo 56 à 69 : VII, 127-X, 31 (le fo 65 vo est resté blanc sans qu’il y ait de lacune : sans doute a-t-il été rendu inutilisable en raison de la mauvaise qualité du parchemin qui a laissé passer l'encre au vo).
Copie anonyme et non datée. Graphie non classée :
- alif vertical sans retour (on distingue parfois une infime amorce de retour).
- ʿayn à tête ouverte en forme de V. A l’initiale, le crochet est presque rectiligne et sa forme est très ouverte. En position finale, à la tête en V se greffe une queue extrêmement étendue en oblique vers la gauche qui présente une courte boucle fortement incurvée placée au bout d’un long trait rectiligne. En position isolée, une queue arrondie qui a presque la forme d’un demi-cercle se rencontre à côté d’un ductus plus fermé où la fin de la queue vient se placer sur un axe parallèle à la partie de l’amorce qui repose sur la ligne d’écriture.
- le mim final, pratiquement circulaire, dépasse très légèrement sous la ligne ; sa queue est faiblement incurvée : cette forme rappelle celle de B 1. Quand il est précédé d’un kaf, il arrive qu’il soit placé sous la ligne.
- le nūn final a la forme d'un croissant mais le retour s’allonge parfois jusqu’à donner à la lettre un tracé proche de ceux de D V c.
- le hāʾ à l’intérieur d’un mot présente une barre d’appui inclinée vers la gauche comme dans certaines des graphies du groupe Ḥiǧāzī. Le corps de la lettre est en forme de demi-cercle et repose sur la ligne d’écriture ; la barre d’appui s’en dégage très nettement et on distingue très bien le parcours du qalam au niveau de la boucle supérieure de la lettre et de la ligature avec ce qui suit.
Autres lettres remarquables :
- à l’intérieur d’un mot, le ǧīm a la forme d’un trait oblique — presque vertical — placé à cheval sur la ligne d’écriture. En position finale, à ce trait s’ajoute une queue largement ouverte.
- à l’intérieur d’un mot, la hampe du ṭāʾ est inclinée vers la gauche et tend à s’incurver. En position finale, la lettre s’augmente d’une queue similaire à celle du ǧīm.
- le qāf en position finale rappelle celui de A 1.
- la hampe du kāf final tend parfois à s’incliner vers la gauche ; la ligne de base se poursuit au-delà de la verticale de la hampe.
- le yāʾ présente en fin de mot une forme analogue à celle du qāf, parfois liée à la lettre précédente de la même manière que dans Ar. 330 c. Les yāʾ rétroflexes que l’on rencontre également sont parfois munis d’une queue démesurée qui se prolonge sous plusieurs des mots qui précèdent.
Diacritiques : traits obliques, partiellement portés (le qāf se reconnaît à un trait placé sur la tête de la lettre) ; vocalisation absente. Des groupes de deux rangées verticales de trois ou quatre points de forme ovale (2.1.5) séparent les versets ; les groupes de dix versets qui originellement n’étaient pas indiqués sont signalés par l’ajout irrégulier de cercles noirs. Les sourates sont séparées l’une de l’autre par un espace (cf. ffo 50 vo, 59 ro, 68 vo) ; au fo 62 ro, on n’a pas laissé d'espace entre les sourates VIII et IX, mais la fin de la ligne laissée libre par le dernier verset de la S. VIII a été rempli par deux rangées horizontales de points.
Parchemin. 20 feuillets. Page : 355 x 280. 19 à 22 lignes. Réglure à la pointe sèche dont on distingue les deux verticales et les horizontales — qui dépassent des deux côtés. Encre brun pâle. Surface d’écriture : 285/292 x 245."
Das Fragment stammt ursprünglich aus demselben Kodex, aus dem die folgenden Fragmente stammen: Russische Nationalbibliothek (Sankt-Petersburg) Marcel 16 (12 fol.) und Chester Beatty Library (Dublin), Is. 1615 II (4 fol.).
- Déroche, Francois: Catalogue des Manuscrits Arabes: Deuxième Partie: Manuscrits Musulmans - Tome I. Bibliothèque Nationale, Paris 1983.