وممں خلڧنا امه ٮهدوں ٮالحٯ وٮه ٮعدلوں ١٨١ والذٮں كذبوا باٮٮتنا سنستد | 1 |
رخهم مں حٮث لا ٮعلموں ١٨٢ واملے لهم اں كٮدے متٮں ١٨٣ اولم ٮتڡكروا ما | 2 |
ٮصحبهم مں جنه اں هو الا نذٮر مبٮں ١٨٤ اولم ٮنطروا ڡے ملكوت السموت وا | 3 |
لارض وما خلٯ الله مں شے واں عسے اں ٮكوں ڧد اڧترب اجلهم ڡٮاٮے | 4 |
حدٮث بعده ٮومنوں ١٧٥ مں ٮضلل الله ڡلا هدے له نذرهم ڡے طغٮنهم | 5 |
ٮعمهوں ١٨٦ ٮسلونک عں الساعه اٮں مرسٮها ڧل انما علمها عند رٮے لا | 6 |
ٮجلٮها لوڧتها الا هو ثڧلت ڡے السموت والارص لا تاتٮكم الا بغته | 7 |
ٮسلونک كانک حڡے عنها ڧل انما علمها عند الله ولكں اكثر | 8 |
الناس لا ٮعلموں ١٨٧ ڧل الا املک لنڡسے نڡعا ولا ضرا الا ما شا الله ولو | 9 |
كنت اعلم الغٮب لاستكثرت مں الخٮر وما مسنے السو اں انا ا | 10 |
لا نذٮر وٮشٮر لڧوم ٮومنوں ١٨٨ هو الذے خلڧكم مں نڡس وحده وجعل | 11 |
منها زوجها لٮسكں الٮها ڡلما تغشٮها حلمت حملا خڡٮڡا ڡمر | 12 |
ت به ڡلما اثڧلت عدوا الله ربهما لٮں اتٮتنا صلبا لنكونں مں ا | 13 |
لشكرٮں ١٨٩ ڡلما اتٮهما صلحا جعلا له شركا ڡٮما اتٮهما ڡتعلے الله | 14 |
عما تشركوں ١٩٠ اتشركوں ما لا ٮخلٯ شٮا وهم ٮخلٯوں ١٩١ ولا ٮستطٮعوں | 15 |
لهم نصرا ولا انڡسهم ٮنصروں ١٩٢ واں تدعوهم الے الهدے لا ٮتبعوكم | 16 |
سوا علٮكم ادعوتموهم ام انتم صمتوں ١٩٣ اں الذٮں تدعوں مں دوں | 17 |
الله عباد امثلكم ڡادعوهم ڡلٮسٮحٮبوا لكم اں كٮٮم صدڧٮں ١٩٤ | 18 |
الهم ارحل ٮمشوں ٮها ام لهم اٮد ٮبطشوں ٮها ام لهم اعٮں ٮبصروں | 19 |
Mehr... |
F. Déroche, Catalogue 1983, p. 145/146: "Arabe 330 g : ffo 50 à 69. Fo 50 à 52 : III, 185-IV, 116 ; fo 53 à 55 : IV, 95-172 ; fo 56 à 69 : VII, 127-X, 31 (le fo 65 vo est resté blanc sans qu’il y ait de lacune : sans doute a-t-il été rendu inutilisable en raison de la mauvaise qualité du parchemin qui a laissé passer l'encre au vo). Copie anonyme et non datée. Graphie non classée :
- alif vertical sans retour (on distingue parfois une infime amorce de retour).
- ʿayn à tête ouverte en forme de V. A l’initiale, le crochet est presque rectiligne et sa forme est très ouverte. En position finale, à la tête en V se greffe une queue extrêmement étendue en oblique vers la gauche qui présente une courte boucle fortement incurvée placée au bout d’un long trait rectiligne. En position isolée, une queue arrondie qui a presque la forme d’un demi-cercle se rencontre à côté d’un ductus plus fermé où la fin de la queue vient se placer sur un axe parallèle à la partie de l’amorce qui repose sur la ligne d’écriture.
- le mim final, pratiquement circulaire, dépasse très légèrement sous la ligne ; sa queue est faiblement incurvée : cette forme rappelle celle de B 1. Quand il est précédé d’un kaf, il arrive qu’il soit placé sous la ligne.
- le nūn final a la forme d'un croissant mais le retour s’allonge parfois jusqu’à donner à la lettre un tracé proche de ceux de D V c.
- le hāʾ à l’intérieur d’un mot présente une barre d’appui inclinée vers la gauche comme dans certaines des graphies du groupe Ḥiǧāzī. Le corps de la lettre est en forme de demi-cercle et repose sur la ligne d’écriture ; la barre d’appui s’en dégage très nettement et on distingue très bien le parcours du qalam au niveau de la boucle supérieure de la lettre et de la ligature avec ce qui suit.
Autres lettres remarquables :
- à l’intérieur d’un mot, le ǧīm a la forme d’un trait oblique — presque vertical — placé à cheval sur la ligne d’écriture. En position finale, à ce trait s’ajoute une queue largement ouverte.
- à l’intérieur d’un mot, la hampe du ṭāʾ est inclinée vers la gauche et tend à s’incurver. En position finale, la lettre s’augmente d’une queue similaire à celle du ǧīm.
- le qāf en position finale rappelle celui de A 1.
- la hampe du kāf final tend parfois à s’incliner vers la gauche ; la ligne de base se poursuit au-delà de la verticale de la hampe.
- le yāʾ présente en fin de mot une forme analogue à celle du qāf, parfois liée à la lettre précédente de la même manière que dans Ar. 330 c. Les yāʾ retroflexes que l’on rencontre également sont parfois munis d’une queue démesurée qui se prolonge sous plusieurs des mots qui précèdent.
Diacritiques : traits obliques, partiellement portés (le qāf se reconnaît à un trait placé sur la tête de la lettre) ; vocalisation absente. Des groupes de deux rangées verticales de trois ou quatre points de forme ovale (2.1.5) séparent les versets ; les groupes de dix versets qui originellement n’étaient pas indiqués sont signalés par l’ajout irrégulier de cercles noirs. Les sourates sont séparées l’une de l’autre par un espace (cf. ffo 50 vo, 59 ro, 68 vo) ; au fo 62 ro, on n’a pas laissé d'espace entre les sourates VIII et IX, mais la fin de la ligne laissée libre par le dernier verset de la S. VIII a été rempli par deux rangées horizontales de points.
Parchemin. 20 feuillets. Page : 355 x 280. 19 à 22 lignes. Réglure à la pointe sèche dont on distingue les deux verticales et les horizontales — qui dépassent des deux côtés. Encre brun pâle. Surface d’écriture : 285/292 x 245."
Das Fragment stammt aus einem Kodex, aus dem die folgenden Fragmente stammen:Russische Nationalbibliothek (Sankt-Petersburg) Marcel 16 (12 fol.) und Chester Beatty Library (Dublin), Is. 1615 II (4 fol.).