ٮاٮها الذٮں امنوا اصبروا وصبروا ورٮطوا واتڧوا الله لعلكم تڡلحوں ٢٠٠ | 1 |
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ٮسم الله الرحمں الرحٮم ٮاٮها الناس اتڧوا ربكم الذى خلڧكم مں نڡس | 3 |
وحده وحلٯ منها زوحها وبث منهما رجلا كثٮرا ونسا واتٯوا الله | 4 |
الذى تسالوں به والاحم اں الله كاں علٮكم رٯٮبا ١ واتوا الٮتمى امولهم | 5 |
ولاتتبدلوا الخبٮث بالطٮب ولا تاكلوا امولهم الى امولكم انه كاں | 6 |
حوبا كبٮرا ٢ واں خڡتم الاتڧسطوا ڡى الٮتمى ڡانكحوا ما طاب لكم مں | 7 |
النسا مثنى وثلث وربع ڡاں خڡتم الاتعدلوا ڡوحده او ما ملكت اٮمنكم | 8 |
ذلک ادنى الاتعولوا ٣ واتوا النسا صدڧتهں نحله ڡاں طبں لكم عں | 9 |
ساى منه نڡسا ڡكلوه هنٮا مرٮا ٤ ولا توتوا السڡها امولكم التى حعل | 10 |
الله لكم ڧٮما وارزڧوهم ڡٮها واكسوهم وڧولوا لهم ڧولا معر | 11 |
وڡا ٥ وابتلوا الٮتمى حتى اذا بلغوا النكح ڡاں انستم منهم رشد اڡاد | 12 |
ڡعوا الٮهم امولهم ولا تاكلوها اسرڡا وبدرا اں ٮكبروا ومں كاں | 13 |
غنٮا ڡلٮستعڡڡ ومں كاں ڡڧٮرا ڡلٮاكا بالمعروڡ ڡاذا دڡغثم | 14 |
الٮهم امولهم ڡاشهدوا علٮهم وكڡى بالله حسٮبا ٦ للرحل ٮصٮب | 15 |
مما ترک الولدں والاڧربوں وللنسا ٮصٮٮ مما ترک الولدں والا | 16 |
ٯربوں مما ڧل منه او كثر ٮصٮٮا مڡروصا ٧ واذا حضر الڧسمه | 17 |
اولوا الٯرٮى والٮتمى والمسكٮں ڡارزڧوهم منه وڧولوا لهم ٯولا | 18 |
مع روڡا ٨ ولٮخش الذٮں لو تركوا مں حلڡهم درٮه ضعڡا خاڡوا علٮهم | 19 |
ڡلٮتڧوا الله ولٮڧولوا ٯولا سدٮدا ٩ اں الذٮں ٮاكلوں امول الٮتمى ظلما | 20 |
اٮما ٮاكلوں ڡى بطونهم نارا وسٮصلوں سعٮرا ١٠ ٮوصٮكم الله | 21 |
Der Katalog der Pariser Koranhandschriften (Déroche, 1983: p. 145, f.) enthält folgende Angaben:
"Arabe 330 g : ff° 50 à 69.
F° 50 à 52 : III, 185-IV, 116 ; fo 53 à 55 : IV, 95-172 ; fo 56 à 69 : VII, 127-X, 31 (le fo 65 vo est resté blanc sans qu’il y ait de lacune : sans doute a-t-il été rendu inutilisable en raison de la mauvaise qualité du parchemin qui a laissé passer l'encre au vo).
Copie anonyme et non datée. Graphie non classée :
- alif vertical sans retour (on distingue parfois une infime amorce de retour).
- ʿayn à tête ouverte en forme de V. A l’initiale, le crochet est presque rectiligne et sa forme est très ouverte. En position finale, à la tête en V se greffe une queue extrêmement étendue en oblique vers la gauche qui présente une courte boucle fortement incurvée placée au bout d’un long trait rectiligne. En position isolée, une queue arrondie qui a presque la forme d’un demi-cercle se rencontre à côté d’un ductus plus fermé où la fin de la queue vient se placer sur un axe parallèle à la partie de l’amorce qui repose sur la ligne d’écriture.
- le mim final, pratiquement circulaire, dépasse très légèrement sous la ligne ; sa queue est faiblement incurvée : cette forme rappelle celle de B 1. Quand il est précédé d’un kaf, il arrive qu’il soit placé sous la ligne.
- le nūn final a la forme d'un croissant mais le retour s’allonge parfois jusqu’à donner à la lettre un tracé proche de ceux de D V c.
- le hāʾ à l’intérieur d’un mot présente une barre d’appui inclinée vers la gauche comme dans certaines des graphies du groupe Ḥiǧāzī. Le corps de la lettre est en forme de demi-cercle et repose sur la ligne d’écriture ; la barre d’appui s’en dégage très nettement et on distingue très bien le parcours du qalam au niveau de la boucle supérieure de la lettre et de la ligature avec ce qui suit.
Autres lettres remarquables :
- à l’intérieur d’un mot, le ǧīm a la forme d’un trait oblique — presque vertical — placé à cheval sur la ligne d’écriture. En position finale, à ce trait s’ajoute une queue largement ouverte.
- à l’intérieur d’un mot, la hampe du ṭāʾ est inclinée vers la gauche et tend à s’incurver. En position finale, la lettre s’augmente d’une queue similaire à celle du ǧīm.
- le qāf en position finale rappelle celui de A 1.
- la hampe du kāf final tend parfois à s’incliner vers la gauche ; la ligne de base se poursuit au-delà de la verticale de la hampe.
- le yāʾ présente en fin de mot une forme analogue à celle du qāf, parfois liée à la lettre précédente de la même manière que dans Ar. 330 c. Les yāʾ rétroflexes que l’on rencontre également sont parfois munis d’une queue démesurée qui se prolonge sous plusieurs des mots qui précèdent.
Diacritiques : traits obliques, partiellement portés (le qāf se reconnaît à un trait placé sur la tête de la lettre) ; vocalisation absente. Des groupes de deux rangées verticales de trois ou quatre points de forme ovale (2.1.5) séparent les versets ; les groupes de dix versets qui originellement n’étaient pas indiqués sont signalés par l’ajout irrégulier de cercles noirs. Les sourates sont séparées l’une de l’autre par un espace (cf. ffo 50 vo, 59 ro, 68 vo) ; au fo 62 ro, on n’a pas laissé d'espace entre les sourates VIII et IX, mais la fin de la ligne laissée libre par le dernier verset de la S. VIII a été rempli par deux rangées horizontales de points.
Parchemin. 20 feuillets. Page : 355 x 280. 19 à 22 lignes. Réglure à la pointe sèche dont on distingue les deux verticales et les horizontales — qui dépassent des deux côtés. Encre brun pâle. Surface d’écriture : 285/292 x 245."
Das Fragment stammt ursprünglich aus demselben Kodex, aus dem die folgenden Fragmente stammen: Russische Nationalbibliothek (Sankt-Petersburg) Marcel 16 (12 fol.) und Chester Beatty Library (Dublin), Is. 1615 II (4 fol.).
- Déroche, Francois: Catalogue des Manuscrits Arabes: Deuxième Partie: Manuscrits Musulmans - Tome I. Bibliothèque Nationale, Paris 1983.