ىاٮک ڡاٮٮعںى اهدک صرطا سوىا ٤٣ ىاٮٮ لا ٮعٮد السٮطاں اں السٮطاں كاں | 1 |
للرحمں عصٮا ٤٤ ٮاٮٮ اٮى احاڡ اں ٮمسک عذاٮ مں الرحمں ڡ ٮكوں للسٮطاں | 2 |
ولٮا ٤٥ ٯال اراعٮ اٮٮ عں الهٮى ٮاٮرهٮم لٮں لم تنته لارحمنک واهجرٮى ملٮا ٤٦ | 3 |
ٯال سلم علٮک ساسٮعڡر لک رٮى اٮه كاں ٮے ح ڡٮا ٤٧ واعترلكم وما ٮدعوں | 4 |
مں دوں الله وادعوا رٮى عسى الا اكوں ٮدعا رٮى سٯٮا ٤٨ ڡلما اعٮرلهم | 5 |
Naim Vanthieghem, Chronique d’Égypte XC (2015), fasc. 180, S. 420-421: "On ne sait rien des conditions d'acquisition du papyrus, ni de sa provenance. Quant à sa datation, elle est problématique. Le texte est en effet rédigé dans une écriture archaique élégante, dont l'allure générale est comparable à celle des écritures documentaires de la fin di VIIe siècle (cf. entres autres P. Diem Frühe Urkunden 1 et 2), mais on notera, dans le même temps, que son verso a été réutilisé pour écrire un compte, aujourd'hui particulièrement mutilé, dont l'écriture montre qu'il a dû être rédigé au plus tôt au IXe siècle. Puisque'il paraît peu probable qu'un papyrus ait pu être remployé deux siècles après sa première utilisation, le plus vraisemblable est que le manuscrit, comme d'autres manuscrits coraniques, a été exécuté au VIIIe siècle voire au IX siècle dans une écriture délibérément archaisante. Notre fragment ne faisait pas partie d'un codex, puisqu'il n'est écrit que sur une face. On ne peut donc dire avec certitude quelle était la fonction de ce texte. L'écriture étante pour ainsi dire libraire, il paraît difficile d'y voir une amulette, car ce type de document est toujours rédigé dans une écriture hésitante et peu professionelle. La sourate 19 ne paraît pas non plus avoir connu de succès particulier en magie musulmane. Pourrait-il s'agir des vestiges d'une page où un particulier avait fait mettre au propre tout ou partie de ladite sourate pour l'exercice de sa piété personelle ?"